compétences développement durable soft

Des "métiers de demain " qui imposent aux entreprises d’impulser une véritable culture de changement

« 85 % des emplois à l’horizon 2030, n’existent pas aujourd’hui »  : c’est ce qu’affirment des experts du numérique de Dell et de « l'Institut pour le Futur » (think tank californien), dans un rapport produit en mars 2017. Autrement dit, de nombreux métiers vont disparaitre ou se réinventer en profondeur, et d’autres – que nous n’imaginons même pas encore – vont émerger et probablement s’arracher sur le marché de l’emploi d’ici quelques années.


A quoi est due cette révolution ? Comment les entreprises peuvent-elles s’y préparer ? Et comment peuvent-elles accompagner leurs collaborateurs dans ces bouleversements qui impactent tant leur quotidien que leurs parcours professionnels ?

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L'enjeu du numérique

Monde de la presse, banques, grande distribution, industries… le digital s’invite dans tous les secteurs d’activité. Tendance qui plus est exacerbée par la crise sanitaire actuelle qui force certains métiers, tel que l’enseignement, à déployer de nouveaux outils distanciels pour s’adapter à la situation. 

L’impact du numérique est dichotomique : 

Métiers menacés

Selon une étude du cabinet McKinsey*, 800 millions d’emplois vont disparaitre dans le monde d’ici 2030, au profit d’innovations technologiques

Métiers de demain

A l’inverse, la robotisation, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la fast data, la blockchain ou encore la réalité virtuelle - pour ne citer que ces domaines – multiplient les opportunités. 

Ces transformations ont des conséquences sur la nature même des compétences à maîtriser / développer pour rester employable et prétendre à des évolutions professionnelles. Mais elles ont également des conséquences sociales et humaines puisqu’elles modifient le rapport même des salariés à leur travail, leurs clients, leurs collègues… 

C’est pourquoi, si les compétences techniques semblent sur le papier être une priorité, ce sont en réalité les compétences dites « soft » (ou comportementales) qui doivent faire l’objet d’une attention particulière par les entreprises. En effet : adaptabilité, créativité, intelligence émotionnelle, esprit collaboratif et agilité sont clés pour s’adapter à ces changements !


De plus la transition numérique n’est pas la seule à avoir un fort impact sur les métiers de demain. En effet, la transition écologique est elle aussi de la partie.

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La transition écologique

Les enjeux environnementaux et écologiques prennent, et nous pouvons nous en réjouir, une place grandissante dans les préoccupations de l’opinion publique. Les mouvements citoyens appelant à agir pour la planète « avant qu’il ne soit trop tard » se font entendre avec force sur l’ensemble de nos territoires et en ligne.  Ainsi, de nombreuses initiatives voient le jour et mobilisent à grande échelle les citoyens et les entreprises. Pour n’en citer que quelques-unes :  

Société à but non lucratif qui lutte contre le dérèglement climatique 

Association qui lutte pour un océan sans pollution

Association environnementale qui organise des dépollutions à l’international 

Selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), « 24 millions d’emplois seront créés à l’échelle mondiale d’ici à 2030 » si l’on met en place des politiques permettant de promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement. 

On parle alors de « révolution verte » ! Une révolution qui bouscule elle aussi les métiers de demain, en faisant émerger des besoins et des secteurs prometteurs tels que celui des énergies renouvelables ou du traitement des déchets ; et en appelant d’autres secteurs plus « traditionnels », tels que le Bâtiment, à se réinventer. 

L’observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte* définit ainsi les métiers dits « verts » et « verdissants »* : 

  • *Les métiers "verts" :

sont les métiers existants ou nouveaux, dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement. 

  • *Les métiers "verdissants" :

sont quant à eux les métiers dont la finalité n’est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles briques de compétences pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier. 


« L’économie verte peut permettre à des millions de personnes supplémentaires de surmonter la pauvreté et offrir de meilleures conditions de vie à cette génération et aux suivantes »

Directrice générale adjointe de l’OIT, Deborah Greenfield

Le monde bouge (très) vite et embarque dans son sillon les entreprises qui n’ont d’autre choix que de s’adapter pour survivre et rester compétitives. Cela implique pour elles non seulement de maintenir leurs collaborateurs dans l’emploi, mais aussi de les préparer et les « acculturer » à ces évolutions permanentes. 

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La culture du changement  : une condition sine qua non de la transformation 

Dans la mesure ou le changement est omniprésent et constant, les entreprises n’ont d’autres choix que de s’adapter et d’innover, tant en termes d’offre de produits et de services, que de fonctionnements internes.  Mais mener une conduite du changement ne se déclare pas… cela s’incarne et doit faire partie intégrante de la culture de l’entreprise. Juliette Ricou et Valérie Moissonnier, auteures de « Conduite du changement », énoncent à ce sujet 4 règles d’or : 

Accompagner les dirigeants 

dans la façon dont ils managent le changement , ils doivent montrer l’exemple, donner envie, et s’impliquer eux-mêmes, avec sincérité, dans les projets de transformation. 

Rendre les collaborateurs acteurs de leur changement

Rendre les collaborateurs acteurs de leur changement : la méthode « incantatoire » type discours top-down ne porte jamais ses fruits. Les collaborateurs doivent s’emparer eux-mêmes du changement pour le comprendre et amoindrir les résistances, mais aussi pour le faire vivre à tous les niveaux de l’organisation. 

Activer les trois leviers de la conduite du changement humain 

  • La communication : pour éveiller les prises de conscience et donner du sens 
  • La formation : pour développer les compétences et comportements essentiels au fonctionnement d’une organisation apprenante. A noter que ces formations, pour être efficaces, doivent mobiliser les principes fondamentaux de la pédagogie pour adulte : sens, pratique, action, reconnaissance… 
  • L’accompagnement dans la durée : en s’appuyant sur des profils « promoteurs » du changement, et en mettant en place des pratiques RH innovantes, favorisant le co-développement, la cohésion des équipes et l’envie d’agir collectivement. 

Ancrer une culture du changement de manière permanente

Pour ce faire, les entreprises doivent prôner un management moderne (en opposition au management « gestionnaire »). Elles doivent entretenir un climat de confiance, de responsabilisation et d’auto-régulation, tant d’un point de vue individuel que collectif. 

En synthèse, la conduite du changement doit être pensée, planifiée, contrôlée et adaptée en permanence pour être véritablement efficace. Avant toute autre priorité, elle doit être portée au quotidien par les collaborateurs pour s’inscrire dans la durée. 

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Les formations expérientielles Réciproke sont des solutions concrètes pour initier / renforcer une culture apprenante, en nourrissant l’ouverture d’esprit, l’agilité et la curiosité des équipes. Elles permettent aux collaborateurs d’expérimenter le changement, en s’immergeant temporairement dans des structures à impact positif qui, toutes, sont enclines à transmettre des compétences en lien avec les métiers de demain, qu’elles soient techniques, digitales, et/ou comportementales. L’opportunité de les rendre acteurs des transformations, de mieux les appréhender et donc de s’en faire de meilleurs ambassadeurs en interne.