Le sens au travail, entre préoccupation et véritable moteur d'implication

D’après une étude du cabinet Deloitte et Viadeo, 87 % des salariés donnent de l’importance au sens au travail, et plus de la moitié estime que cette quête de sens a guidé leurs choix professionnels* ! En effet, depuis quelques années déjà, le collaborateur a le besoin de se sentir investi d’une mission et de faire quelque chose qui a du sens pour lui et pour la société. Et pour cause, si nous passons en moyenne plus de 80 000 heures de notre vie au travail, quelle frustration que de ne pas pouvoir réaliser ce ce qui nous apporte le plus de satisfaction ? Chez Réciproke, on dit stop au gâchis de Talents ! 

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Le « gâchis de talents », de quoi parle-t-on ? 

Cette expression a été introduite par Ticket for Change, suite à une étude réalisée avec le Cabinet Occurrence en 2016. Cette dernière nous a notamment révélé que parmi les 94% de Français disant vouloir contribuer à la société, seulement 20% passent à l’action, et 6% dans le cadre professionnel* ! En conséquence, le terme de “gachis” de talents s’impose maintenant en France.

Mais lorsque l’on parle de Talent, à quoi faisons-nous référence ? Le talent va bien au-délà des compétences, puisqu’il renvoie à ce que l’on fait de manière spontanée, avec facilité et même avec plaisir ! 

A l’heure actuelle, ce sont nos compétences, et non nos talents, qui nous guident dans notre vie et conditionnent notre intégration et réussite professionnelle. En effet, le talent, intimement lié à la question du sens et du bien-être au travail, est encore très peu exploité en France ! 

La quête de sens au travail, un nouveau moteur d'implication pour le salarié

Selon une étude de l’IPSOS de 2017, 75% des futurs diplômés considéreraient comme primordial de trouver un emploi en accord avec leurs valeurs.* 

Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette quête de sens ne concerne pas que les milléniaux. Une étude de 2017 réalisée par le Cabinet Universum nous enseigne que les collaborateurs plus expérimentés cherchent, eux aussi, à avoir un impact fort sur la société. Ce phénomène est d’autant plus vrai depuis la crise du Covid-19, qui a laissé aux salariés le temps de repenser leur rôle en entreprise ! En effet, suite au premier confinement, un tiers des Français interrogés aurait envisagé de chercher un travail plus porteur de sens.*

Par ailleurs, c’est aussi le concept de « brown-out » qui fait de plus en plus parler de lui. Et pour cause, il qualifie ce phénomène particulier de souffrance professionnelle lié à la quête de sens. Cette expression, qui signifie littéralement en anglais « baisse de courant », a été pensée par l’anthropologue américain David Graeber en 2013 pour désigner une baisse de régime et de motivation*. Ce dernier justifie l’amplification de ce phénomène notamment par le progrès technologique, qui aura fini par créer des métiers inutiles : les fameux « bullshits jobs ».

Ainsi, on peut supposer que cette quête de sens devra davantage être prise en compte dans les processus de recrutement des salariés par les entreprises Car accorder une dimension supplémentaire au travail est devenu un nouveau moteur d’implication du collaborateur.  

Réciproke, le levier pour passer de l'envie à l'action !

Nous sommes de plus en plus nombreux à chercher à donner du sens à notre travail. L’étude de Ticket For Change nous enseigne que déjà 2/3 des Français ont l’envie d’agir et souhaitent travailler dans une entreprise de l’ESS à impact positif sur la société*. En effet, identifier ses talents ne suffit pas si l’on ne sait pas dans quel contexte les utiliser !

La méthode de Réciproke, c’est de permettre à chacun de développer ses compétences tout en contribuant à l’enjeu sociétal auquel il est le plus sensible, mais aussi à celui qui correspond à ses talents ou sa passion !

quête de sens réciproke formation immersive

Dans ce contexte, les contraintes liées à l’engagement sociétal sont assez limitées, puisque les immersions se déroulent dans le cadre du travail et permettent au collaborateur de développer ses propres compétences métiers et comportementales, tout en mettant à disposition des structures à impact les siennes ! 


Car la question du sens au travail n’est en rien objective, la définition même du « sens » est propre à chaque salarié. Ce pourquoi nous proposons aux collaborateurs des formations expérientielles qui correspondent autant aux compétences qu’ils souhaitent développer qu’à leurs valeurs.

Au-delà de ça, nous visons à répondre à leur volonté de passer à l’action en mettant à disposition leurs talents au sein de structures qui sont également engagées pour la société !

Tous les individus, quel que soit leur métier, ont la possibilité d’activer leurs talents pour participer au changement ! Mais surtout, dans un contexte où attirer et fidéliser les talents devient difficile, proposer un travail qui a du sens représente un atout majeur pour les entreprises !

Ces dernières l’ont d’ailleurs bien compris : sensibiliser les collaborateurs aux enjeux de société, c’est aussi s’adapter aux changements perpétuels qui impactent le monde du travail. Cet enjeu est bien réel, puisque 85% des métiers de demain n’existent pas encore !* Pour répondre à ce besoin d’adaptabilité, les recruteurs misent de plus en plus sur les soft skills… De la prise d’initiative à la flexibilité mentale, elles permettent d’adapter son travail au gré des évolutions, mais aussi d'appréhender les changements environnementaux et sociétaux de demain ! Pour en savoir plus sur le rôle des soft skills dans les métiers de demain, c’est par ici ! 

@sources :

  1. Sens au travail ou sens interdit : Un questionnement majeur pour les salariés, Cabinet Deloitte, 2017
  2. Le gâchis de Talents en France, 31 january 2017, Cabinet Occurence et Ticket For Change
  3. Diplômés des grandes écoles : qu'attendent-ils de leur emploi ?, IPSOS, 2017
  4. Etude Randstad : le sens au travail et l’impact du Covid-19, 7 juillet 2020